mardi 16 novembre 2010

Conclusion

En conclusion, nous avons vus que les épices occupent une très grande partie du marché alimentaire. Autant au niveau de l’importation que de l’exportation car plusieurs pays différents en font la culture. A vrai dire chaque pays, ou presque, a sa propre spécialité. L’ouverture sur le monde est donc très importante et cela tombe bien car depuis quelques années maintenant, les gens sont plus ouverts sur les différentes cultures en ce qui concerne l’alimentation. Les lois et les règlementations sur les douanes sont peu sévères dans le commerce des épices, ce qui facilite encore plus la commercialisation.
Malgré mes connaissances approfondies dans le domaine, ces recherches m’ont tout de même permis d’en apprendre davantage et j’espère que mes différents billets vous aurons mis l’eau à la bouche.

Les astuces du commerce


Les épices, du à leurs valeurs ajoutés et leurs longues conservation, sont un marché très prometteur avec une valeur et des revenus certains. Depuis des lunes les épices font parties du commerce. Anciennement puisqu'elles étaient synonyme de richesse et de luxure, maintenant simplement parce que la cuisine ethnique connait un réel succès auprès des consommateurs Américains. Selon le Centre du commerce international (CCI), les ventes globales d'épices et d'aromates dépassent annuellement 2,3 milliards $ US. L'Inde est le premier fournisseur, mais les pays ACP - Comores, Grenade, Madagascar, Ouganda et Tanzanie - représentent plus de 50 % du commerce global. 
Mais ce n'est pas toujours très rose. Malgré qu’elles génèrent un énorme profit, la culture des épices n’Est pas pour autant facile. Il faut être très bien informé sur leurs caractéristiques car elles demandent des soins très particuliers lors de la culture et puisque ce sont très souvent de petites plantes, elles sont très vulnérables aux changements climatiques et aux intempéries.

Voici un site qui nous informe de tous les astuces du commerce des épices :http://spore.cta.int/index.php?option=com_content&task=view&lang=fr&id=870&catid=9

Une épice anticancer


Les épices sont plus que des simples aromes que l'on rajoute à nos aliments préférés.  Certaines d'entres elles présentent aussi des vertus thérapeutiques et bonnes pour la santé.  C'est d'ailleurs le cas du curcuma.  Elle aide d'ailleurs à traiter certains troubles digestifs, elle peut aussi combattre l'inflammation et certaines études démontrent qu'elle peut avoir des propriétés anticancéreuses.
Le curcuma est surtout utilisé en Inde et en Indonésie.  (Les Indiens consomment en moyenne 1,5 à 2 grammes de curcuma par jour, comparativement à 1/8 de cuillerée à thé par année chez les Américains.)
Les cas de cancers dans ce pays sont radicalement moins élevés qu'en Amérique, ce qui à poussé les chercheurs à approfondir leurs connaissances de cette épice.  C'est en faisant des recherches sur les animaux qu'ils ont découvert que c'est la curcumine, la principale composante du curcuma, qui aurait ces propriétés.

Parmi les différents types de cancer, le curcuma serait particulièrement efficace contre le cancer du côlon, de la prostate, du sein et du poumon.

Les épices d'Anatol

Étant moi-même une réel passionnée des épices, fines herbes et herbes aromatisées, j'avais le goût de vous faire découvrir LA boutique à visiter à Montréal.  Situé au 6822, boul. Saint-Laurent, Les épices d'Anatol est la référence à Montréal. 

Le marchand d'épices, Jimmy Hatzidakis adore aider les clients à trouver ce qu'ils cherchent.  Il adore refaire surgir les souvenir de voyage ou de pays avec l'odeur qui flotte en magasin.  Il se dit satisfait jour après jour d'offrir une si grande variété d'épices, des noix, des fleurs et des fines herbes séchées.  Pour être plus détaillé, les épices d'Anatol n'offre pas moins que 600 épices, 70 essences, 150 variétés de noix, des fèves, des légumes, du riz, des bonbons, du café, en plus des 210 variétés d'herbes médicinales.

Étant grossiste, M. Hatzidakis nous mentionne qu'il reçoit les épices en grande quantité, par barils de 100 livres environ.  Mais cela ne cause aucun problème car puisque le commerce est tellement populaire, il est rare qu'ils gardent des épices plus de 2 semaines sur les étagères.   Fraicheur, odeur et satisfaction garantis!

Statistiques sur les épices

Le site de l'agriculture et de l'agro-alimentaire du Canada nous présente plusieurs tableaux et graphiques sur les statistiques disponibles du marché des épices. Il nous présente des statistiques liées aux recettes monétaires agricoles du Canada, aux exportations et aux importations, à la part des exportations canadiennes par pays, superficies récoltées ainsi qu'à la production et au rendement.




Voici un tableau démontrant la quantité et les bénéfices que rapportent les importations et les exportations d'épices Canadiennes.  Ces données ne sont basées que sur les 23 épices les plus commercialisées.




Ci-dessus voici un graphiques sur l'exportation en tonnes d'épices canadienne et ce depuis 1998.  Même si en 2002, nous voyons une baisse assez prononcé des exportations, nous pouvons tout de même constater que c'est un marché qui va très bien et qui semble positif pour le futur.

Finalement, ce troisième graphique nous montre le pourcentage des exportations canadiennes d'herbes et d'épices selon les différents pays avec lesquels le Canada fait affaire.

Données tirées de : http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1174499194428&lang=fra

Les épices méconnus du Québec


Malgré notre climat peu propice à la culture des plantes, il existe beaucoup de petits cultivateurs d'épice au Québec.  Des épices méconnues qui peu à peu font leurs preuves dans la province, le pays et bientôt dans le monde.  L'émission L'épicerie présentée sur la chaine de Radio-Canada nous fait souvent connaître des petits producteurs locaux possédant de grands rêves.  Voici mon coup de cœur.  Au nord du Lac-St-Jean dans la petite municipalité de Girardville se trouve un cueilleur... d'épices.  En Europe et en Inde les épices sont connus de tous, au Canada, ceux-ci sont beaucoup moins connus et surtout utilisées.  C'est pourquoi Fabien Girard désire fait connaitre les plantes sauvages au Québécois.  Surtout, ceux cultivé ici, dans notre province.  Aller chercher l'arôme et le garder à son meilleur!

En développant son propre site web :  www.dorigina.com, Fabien Girard désire donc pouvoir exporter ses découvertes dans d’Autres pays à travers le monde et faire découvrir les secrets les mieux gardés de la forêt Boréale.

Pour visionner l’entrevue de celui-ci à l’émission l’épicerie, voici le lien :
http://ms.radio-canada.ca/2008/medianet/CBFT/Lepicerie200810011929_3.wmv



lundi 15 novembre 2010

L'épice de demain sera biologique


L'agriculture s'enligne de plus en plus vers une culture et un élevage biologique peu importe le domaine.  Produits laitiers, viandes, fruits et légumes.  Et comme de fait, les épices n'échappent pas à cette tendance non plus.  Pour l'instant, les épices bios n'occupent qu'une faible part des marchés et des revenus mais ceux-ci connaissent une croissance très rapide.  Une étude a été faite par l'ITC qui a sondé le marché des épices bios Européen.  Cette étude porte sur les exigences de ce type de marché, sur les fourchettes de prix ainsi que sur les caractéristiques.   Suite à l'analyse des données recueillies par l'étude, il ne reste plus qu'à appliquer les différentes méthodes construites. 
Pour ma part, je trouve que c'est une excellente initiative.  Le marché biologique est le bon chemin à adopter en matière d'agriculture et d'élevage.  Après avoir été bombardé d'OGM et d’engrais chimiques, voila que finalement, les producteurs du monde s'ouvre les yeux et s'enlignent vers la bonne voie.