Conclusion

En conclusion, nous avons vus que les épices occupent une très grande partie du marché alimentaire. Autant au niveau de l’importation que de l’exportation car plusieurs pays différents en font la culture. A vrai dire chaque pays, ou presque, a sa propre spécialité. L’ouverture sur le monde est donc très importante et cela tombe bien car depuis quelques années maintenant, les gens sont plus ouverts sur les différentes cultures en ce qui concerne l’alimentation. Les lois et les règlementations sur les douanes sont peu sévères dans le commerce des épices, ce qui facilite encore plus la commercialisation.
Malgré mes connaissances approfondies dans le domaine, ces recherches m’ont tout de même permis d’en apprendre davantage et j’espère que mes différents billets vous aurons mis l’eau à la bouche.

Les astuces du commerce

Les épices, du à leurs valeurs ajoutés et leurs longues conservation, sont un marché très prometteur avec une valeur et des revenus certains. Depuis des lunes les épices font parties du commerce. Anciennement puisqu'elles étaient synonyme de richesse et de luxure, maintenant simplement parce que la cuisine ethnique connait un réel succès auprès des consommateurs Américains. Selon le Centre du commerce international (CCI), les ventes globales d'épices et d'aromates dépassent annuellement 2,3 milliards $ US. L'Inde est le premier fournisseur, mais les pays ACP - Comores, Grenade, Madagascar, Ouganda et Tanzanie - représentent plus de 50 % du commerce global. 
Mais ce n'est pas toujours très rose. Malgré qu’elles génèrent un énorme profit, la culture des épices n’Est pas pour autant facile. Il faut être très bien informé sur leurs caractéristiques car elles demandent des soins très particuliers lors de la culture et puisque ce sont très souvent de petites plantes, elles sont très vulnérables aux changements climatiques et aux intempéries.

Voici un site qui nous informe de tous les astuces du commerce des épices :http://spore.cta.int/index.php?option=com_content&task=view&lang=fr&id=870&catid=9

Une épice anticancer

Les épices sont plus que des simples aromes que l'on rajoute à nos aliments préférés.  Certaines d'entres elles présentent aussi des vertus thérapeutiques et bonnes pour la santé.  C'est d'ailleurs le cas du curcuma.  Elle aide d'ailleurs à traiter certains troubles digestifs, elle peut aussi combattre l'inflammation et certaines études démontrent qu'elle peut avoir des propriétés anticancéreuses.

Le curcuma est surtout utilisé en Inde et en Indonésie.  (Les Indiens consomment en moyenne 1,5 à 2 grammes de curcuma par jour, comparativement à 1/8 de cuillerée à thé par année chez les Américains.)
Les cas de cancers dans ce pays sont radicalement moins élevés qu'en Amérique, ce qui à poussé les chercheurs à approfondir leurs connaissances de cette épice.  C'est en faisant des recherches sur les animaux qu'ils ont découvert que c'est la curcumine, la principale composante du curcuma, qui aurait ces propriétés.

Parmi les différents types de cancer, le curcuma serait particulièrement efficace contre le cancer du côlon, de la prostate, du sein et du poumon.

Les épices d'Anatol

Étant moi-même une réel passionnée des épices, fines herbes et herbes aromatisées, j'avais le goût de vous faire découvrir LA boutique à visiter à Montréal.  Situé au 6822, boul. Saint-Laurent, Les épices d'Anatol est la référence à Montréal. 

Le marchand d'épices, Jimmy Hatzidakis adore aider les clients à trouver ce qu'ils cherchent.  Il adore refaire surgir les souvenir de voyage ou de pays avec l'odeur qui flotte en magasin.  Il se dit satisfait jour après jour d'offrir une si grande variété d'épices, des noix, des fleurs et des fines herbes séchées.  Pour être plus détaillé, les épices d'Anatol n'offre pas moins que 600 épices, 70 essences, 150 variétés de noix, des fèves, des légumes, du riz, des bonbons, du café, en plus des 210 variétés d'herbes médicinales.

Étant grossiste, M. Hatzidakis nous mentionne qu'il reçoit les épices en grande quantité, par barils de 100 livres environ.  Mais cela ne cause aucun problème car puisque le commerce est tellement populaire, il est rare qu'ils gardent des épices plus de 2 semaines sur les étagères.   Fraicheur, odeur et satisfaction garantis!

Statistiques sur les épices

Le site de l'agriculture et de l'agro-alimentaire du Canada nous présente plusieurs tableaux et graphiques sur les statistiques disponibles du marché des épices. Il nous présente des statistiques liées aux recettes monétaires agricoles du Canada, aux exportations et aux importations, à la part des exportations canadiennes par pays, superficies récoltées ainsi qu'à la production et au rendement.




Voici un tableau démontrant la quantité et les bénéfices que rapportent les importations et les exportations d'épices Canadiennes.  Ces données ne sont basées que sur les 23 épices les plus commercialisées.

Ci-dessus voici un graphiques sur l'exportation en tonnes d'épices canadienne et ce depuis 1998.  Même si en 2002, nous voyons une baisse assez prononcé des exportations, nous pouvons tout de même constater que c'est un marché qui va très bien et qui semble positif pour le futur.

Finalement, ce troisième graphique nous montre le pourcentage des exportations canadiennes d'herbes et d'épices selon les différents pays avec lesquels le Canada fait affaire.

Données tirées de : http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1174499194428&lang=fra

Les épices méconnus du Québec

Malgré notre climat peu propice à la culture des plantes, il existe beaucoup de petits cultivateurs d'épice au Québec.  Des épices méconnues qui peu à peu font leurs preuves dans la province, le pays et bientôt dans le monde.  L'émission L'épicerie présentée sur la chaine de Radio-Canada nous fait souvent connaître des petits producteurs locaux possédant de grands rêves.  Voici mon coup de cœur.  Au nord du Lac-St-Jean dans la petite municipalité de Girardville se trouve un cueilleur... d'épices.  En Europe et en Inde les épices sont connus de tous, au Canada, ceux-ci sont beaucoup moins connus et surtout utilisées.  C'est pourquoi Fabien Girard désire fait connaitre les plantes sauvages au Québécois.  Surtout, ceux cultivé ici, dans notre province.  Aller chercher l'arôme et le garder à son meilleur!

En développant son propre site web :  www.dorigina.com, Fabien Girard désire donc pouvoir exporter ses découvertes dans d’Autres pays à travers le monde et faire découvrir les secrets les mieux gardés de la forêt Boréale.

Pour visionner l’entrevue de celui-ci à l’émission l’épicerie, voici le lien :

http://ms.radio-canada.ca/2008/medianet/CBFT/Lepicerie200810011929_3.wmv

L'épice de demain sera biologique

L'agriculture s'enligne de plus en plus vers une culture et un élevage biologique peu importe le domaine.  Produits laitiers, viandes, fruits et légumes.  Et comme de fait, les épices n'échappent pas à cette tendance non plus.  Pour l'instant, les épices bios n'occupent qu'une faible part des marchés et des revenus mais ceux-ci connaissent une croissance très rapide.  Une étude a été faite par l'ITC qui a sondé le marché des épices bios Européen.  Cette étude porte sur les exigences de ce type de marché, sur les fourchettes de prix ainsi que sur les caractéristiques.   Suite à l'analyse des données recueillies par l'étude, il ne reste plus qu'à appliquer les différentes méthodes construites. 

Pour ma part, je trouve que c'est une excellente initiative.  Le marché biologique est le bon chemin à adopter en matière d'agriculture et d'élevage.  Après avoir été bombardé d'OGM et d’engrais chimiques, voila que finalement, les producteurs du monde s'ouvre les yeux et s'enlignent vers la bonne voie.

http://www.intracen.org/poverty-reduction/programme/fr/exampleindia2.htm

Le Maroc, grand consommateur d'épices!

Le Maroc est sans contredit l'un des pays qui consomme le plus d’épices variés au monde.  Leurs mets sont d'ailleurs reconnus pour être très aromatisés au goût particulier de ce pays.  C'est sans contredit, par contre, le poivre qui domine avec pas moins de 6000 tonnes de poivres consommées chaque année.  Le commerce de celui-ci est donc très important.  Autant au niveau de l'importation que de l'exportation des épices cultivées localement.  Où est le problème?  Sur ces 6000 tonnes, uniquement 1490 ont été importés légalement par les grossistes et les importateurs nationaux au Maroc.  La contrebande de poivre est donc un réel problème.  Mais pourquoi vouloir importer illégalement cette épice au Maroc?  Les professionnels du milieu pointent du doigt les droits de douanes jugés trop élevés.  Pour la plupart des épices produites, les droits de douanes sont de l'ordre de 50% ce qui décourage les importateurs.

Voici un article, tiré de 'La vie éco' un journal Marocain sur l'actualité, expliquant en détails les différents problèmes liés au commerce des épices dans ce pays.
http://www.lavieeco.com/economie/2948-6-000-t-de-poivre-4-250-de-cumin-3-650-de-gingembre-consommees-au-maroc.html

Le safran

Le Safran est sans contredit la plus chère de toutes les épices. Mais qu'est-ce qui rend cette épice si dispendieuse? Jetons un coup d'œil rapide à sa production, sa récolte et son exportation. L'énorme travail nécessaire à la récolte du safran justifie le prix élevé de ce produit. Il faut, en effet, cueillir jusqu'à cent mille fleurs pour obtenir cinq kilos de stigmates qui donneront un kilo de safran sec. De plus les pays qui sont les plus gros producteurs de Safran ont des politiques très différentes du Canada ce qui limite beaucoup l'exportation.
Voici un graphique démontrant les différentes utilisations de la production du safran:

L'industrie canadienne du chanvre industriel

Le chanvre industriel, contrairement à la marijuana, n'est pas une drogue.  Bien sur, les 2 plantes proviennent de la même espèce mais le chanvre industriel contient une très faible quantité du psychotrope delta-9-tétrahydrocannabinol (THC).  Ce qui fait en sorte que cette plante peut être utilisée en toute légalité.  Elle sert d'ailleurs comme fibre pour la construction de tissus, ces graines sont des grandes sources de protéines et d'oméga 6 et son huile et aussi très populaire.  En 1938, le Canada interdit la production de chanvre.  Ce n'est que 56 ans plus tard, soit en 1994 que des chercheurs universitaires et des petites entreprises canadiennes développent des recherches prouvant le positivisme de la culture, de la transformation,du transport, de la vente, de la fourniture, de l'importation et de l'exportation du chanvre industriel. 4 ans plus tard, grâce à majeure partie à ces recherches, le Canada légalise finalement la culture commerciale du chanvre.

Plus de détails sont disponibles sur le site de l'agriculture et l'agro-alimentation du Canada:
http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1174595656066&lang=fra

Le monde des épices... un peu d'histoire

Un autre site nous explique aussi l'histoire des épices depuis l'Antiquité, ses utilisations, son histoire et ses transformations.  Sur ce site, nous apprenons d'ailleurs qu'en Égypte ancienne, les morts étaient d'ailleurs embaumés avec différentes épices afin de communiquer avec les Dieux. Les épices avaient beaucoup d'utilités.  Ils étaient bien entendu utilisés comme aliments mais aussi comme médicaments et comme parfums.  Jusqu'au 15e siècle, les épices génèrent des profits très considérables.  Mais c'est seulement à partir du 19e siècle que les épices se cultivent partout dans le monde.  Actuellement, 45% des épices vendues dans le monde sont d'origine indienne dont 1/3 produites dans l'état du Kerala situé au sud-ouest du pays.  L'Indonésie, ainsi que les pays d'Amérique centrale et d'Amérique du sud sont également bien présent sur le marché. Nous retrouvons sur ce site les pays qui produisent les différentes épices partout dans le monde.
http://www.mille-et-une-epices.com/articles_pays.php

L'histoire des épices

Depuis l'antiquité, les épices sont un objet de commerce, utilisées même parfois comme monnaie d'échange. Les Égyptiens, Babyloniens, Grecs, Perses et Romains utilisaient d'ailleurs déjà abondamment les épices dans leurs mets et préparations culinaires. Au moyen-âge, les épices ne servent plus de monnaie mais deviennent un produit à part entièr que les gens désirent se procurer. Les différents aventuriers connus tel que Marco Polo et Christophe Colomb ont joué un rôle très important dans le commerce des épices et dans leurs popularités à travers le monde. Un aventurier un peu moins connu au nom prédestiné, Pierre Poivre a vraiment été le point tournant dans la popularité des épices. C'est lui qui a réussi à démocratiser l'usage des épices pour ensuite en faire une production abondante. Nous pouvons maintenant remercier ces 3 aventuriers car c'est maintenant grâce à eux que nous pouvons retrouver toutes ces variétés d'épices à notre épicerie du coin ou à notre boutique spécialisé préférée.
http://www.epices.com/histoire/a-travers-les-siecles.htm

Les épices et les douanes

Les voyageurs sont tenus par la loi de déclarer tous les produits et sous-produits végétaux, animaux et alimentaires qu'ils rapportent au Canada.  Et il n’en est pas moins pour les épices et les herbes aromatiques.  Nous savons tous que les lois et les règlements sur l'entrée des aliments au pays est très stricte et elles ne le sont pas moins pour les épices et les herbes aromatiques. Par contre, l'importation des épices est tout à fait permise au Canada. Peu importe qu'elles viennent des États-Unis ou de n'importe quel autres pays du monde.  Ce sont les mêmes conditions que pour l’importation du café, du thé ou de tout autre condiment. 

L'irradiation des aliments est réglementée sous le régime de la Loi sur les aliments et drogues. (les épices en font parties)

http://www.beaware.gc.ca/francais/brirapf.shtml

L'industrie canadienne des épices

Même si le Canada n'est pas un des pays qui produit le plus d'épices, il y a une production importante de carvi et de coriandre, surtout dans l'ouest du pays principalement en Saskatchewan. La culture d'épice est beaucoup plus complexe que l'on pourrait croire. Encore une fois, c'est sur le site de l'Agriculture et de l'agro-alimentaire du Canada que nous retrouvons toutes les informations sur la production des épices Canadiennes. Bonne nouvelle pour les producteurs canadiens, le marché des épices croît annuellement d'environ 3-4%!Comment fonctionne la commercialisation des producteurs d'épices canadiens? Ils vendent généralement leurs récoltes à des agents, qui à leur tour les vendent à des courtiers. Ceux-ci vendent ensuite les épices à des entreprises spécialisées soit dans le broyage.

http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1174598719031〈=fra

Exportations canadiennes de cultures spéciales

Même s’il ne se situe pas au dessus de la pyramide, le Canada est tout de même un grand producteur d'épices. Parmi ceux-ci nous retrouvons surtout les graines de moutardes, les fines herbes et les produits dérivées de la graine de chanvre. Les provinces qui produisent et cultivent les plus les épices sont la Saskatchewan, le Manitoba et l’Alberta.

Le sarrasin fait aussi partie des épices les plus cultivés au Canada depuis l’an 2000. Il exporte d’ailleurs plus de la moitié de sa production vers d’autres pays. Voici un graphique :

Le Canada exporte surtout aux États-Unis et à Hong Kong mais les chiffres ont beaucoup diminués entre 2008 et 2009. Nous retrouvons sur le site d'agriculture et agroalimentaire du Canada tous les détails concernant l'exportation.

http://www.ats.agr.gc.ca/can/4752-fra.htm#e

Épices équitables

Comme vu dans le billet précédent, les épices sont souvent produites dans des pays moins riches que la moyenne. C'est pourquoi depuis 2006 le Canada fait appel à des producteurs d'épices équitables qui se retrouvent surtout en Asie et en Amérique Latine. 3 ans plus tard, soit en 2009, nous comptons environ 20 organisations certifiées équitables. Même si celles-ci n'occupent que 0,015%de la consommation canadienne d'épices, c'est une très bonne nouvelle. Autre bonne nouvelle, toutes les épices certifiées équitables sont aussi certifiées biologiques. En plus d’offrir un meilleur goût, les épices équitables sont bénéfiques autant pour l’environnement que pour les producteurs du monde. Au Canada, nous pouvons retrouver les épices équitables suivantes : le poivre noir, le poivre blanc, la cardamome, la cannelle, le clou de girofle, le gingembre, la muscade, le curcuma, le cari et le macis.Équiterre nous renseigne abondamment sur son site:
http://www.equiterre.org/fiche/epices-equitables

Le marché mondial des épices

Les épices sont consommées partout dans le monde et ce de plus en plus. Le marché de l'importation et de l’exportation des épices ne cesse de croitre depuis 1995. De 1995 à 1999, les importations annuelles mondiales d’épices se montaient en moyenne à 500 000 tonnes, avec une croissance de 8,5% par an. Les stratégies visant à tirer le maximum de l’exportation des épices et herbes aromatiques doivent prendre en compte différentes possibilités.
- Diversifier les marchés d’exportations.
- Diversifier la gamme des produits. Des produits tels que la coriandre, le cumin, le laurier, l’origan et le thym offrent des débouchés à l’exportation attrayants.
- Améliorer la part et la position dans le marché. Parmi les exigences principales se trouve la régularité dans la qualité et les délais de livraison.
-Tirer parti des niches de marché
-Transformer et emballer

Le forum du commerce international nous donne un bon résumé de l'un des secteurs les plus prometteurs dans le domaine de l'exportation et de l’importation.
//www.forumducommerce.org/news/fullstory.php/aid/272.html

Poivre et sel

C'est inévitable, lorsque l'on parle de poivre, on parle aussi de sel.  Utilisé depuis la préhistoire, tout d'abord pour conserver et cuire les aliments, le sel est maintenant devenu indispensable dans toutes les cuisines du monde. Mais avant d'aromatiser vos plats préférés, votre pincée de sel passe par plusieurs étapes au cours desquels plusieurs règles très strictes sont en vigueurs.  Le document PDF suivant portant sur la réglementation de l'importation et de la commercialisation du sel iodé donne tous les détails.  Voici en gros les principales étapes 

-de l’objet et du domaine d’application

-La norme d’iodation du sel

-l’emballage, l’étiquetage et le stockage

-le contrôle de qualité

-les infractions et sanctions

-les dispositions transitoires et diverses

.http://www.google.ca/url?sa=t&source=web&cd=6&ved=0CDIQFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.economiebenin.org%2Findex.php%3Foption%3Dcom_docman%26task%3Ddoc_download%26gid%3D228%26Itemid%3D200041&rct=j&q=importation%20du%20sel&ei=pqXYTNPzFouisAP6wf3rBw&usg=AFQjCNE6qAKJbTRK3zs9owHX4oDczXEJXQ&cad=rja

Le poivre

Le poivre est probablement l'une des épices les plus connues et les plus utilisées.  Il nous est d'ailleurs offert en plusieurs variétés: poivre noir, vert, rose, blanc, .... Mais d'où vient-il?   

"Le poivre pousse en grappe, c'est une liane qui appartient à la famille botanique des Pipéracées. On en trouve aujourd'hui dans de nombreux pays de la ceinture tropicale. " (http://www.lecomptoirdespoivres.com/lespoivres.html) Il existe plusieurs diversité de poivre mais grossomodo, il se ressemble tous.  Ce sera simplement leurs goûts plus ou moins épicés et plus ou moins fort qui les différencies. Voici une carte exposant les principaux pays producteur de poivre dans le monde. http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/stats/0/2000/fr/5/carte/RS.PEP.PROD.PP.MT/x.html Nous pouvons donc constater que les pays les plus fort en production de poivre, donc en importation, sont situés en Asie orientale, suivi de l'Amérique centrale et du sud, de l'Amérique du nord et de l'Afrique.

Introduction

Les épices et herbes aromatiques font partie courantes de tous les plats que nous dégustons jours après jours.  Mais en arrière du mot basilic, origan, curcuma, cardamome et graine de carvi se cache beaucoup plus qu'un simple goût.  D'où viennent-elles et comment sont-elles cultivées et transformées?  Par l'entremise de divers billets sur ce blogue je démystifierai tout cela.  L'emphase sera surtout portée sur l'importation et l'exportation des épices et des herbes aromatiques à travers le monde.  Au travers de ces différents billets j'explorerai aussi la place qu'occupe les épices et herbes dans les différentes cultures et le coût que tout cela engendre.  Étant moi-même une passionnée de la cuisine et surtout de la cuisine végétarienne et cru, les épices et herbes occupent une très grande place dans ma vie et ce à tous les jours.  C’est donc avec motivation et hâte que je me lance dans mes recherches pour développer mes connaissances dans ce domaine.